Maintenant que vous êtes un peu plus à l'aise avec GNOME, vous voudrez sans doute lui donner une apparence plus personnelle, supprimer certaines icônes, en ajouter d'autres, changer le fond d'écran, etc. Commençons par ajouter une icône faisant office de raccourci vers un répertoire.
Pour ajouter ce lanceur au bureau, utilisez le menu Fond d'écran, en faisant un clic droit sur le fond d'écran puis en choisissant l'option . Une fenêtre apparaîtra dans laquelle vous devrez remplir les champs adéquats. Pour un répertoire, comme dans notre exemple, assurez-vous de sélectionner le type Répertoire. Choisissez aussi une icône en cliquant sur le bouton Icône.
Le même principe s'applique pour créer un nouveau répertoire :
Le tableau de bord peut être complètement personnalisé : vous pouvez y rajouter des objets, changer sa taille ou l'apparence des boutons, etc. Pour une description complète de ces options, consultez le manuel en ligne Working With Panels, soit «Utiliser les tableaux de bord» (faites un clic droit sur le tableau de bord choisissez l'option Aide).
Voici quelques-unes des opérations les plus utiles :
pour supprimer un objet du tableau de bord, faites un clic droit sur celui-ci et choisissez ;
pour rajouter une application, faites un clic droit sur le tableau de bord et naviguez dans la section Ajouter au tableau de bord. Cliquez ensuite sur l'application que vous voulez ajouter ;
pour rajouter une mini-application (applet), un bouton de déconnexion ou tout autre objet, procédez comme ci-dessus ;
pour déplacer un objet, faites le glisser avec le bouton du milieu de la souris ;
pour déplacer tout le tableau de bord d'un autre coté de l'écran, faites le glisser avec le bouton gauche.
Pour personnaliser votre tableau de bord, faites un clic droit sur ce dernier et choisissez Propriétés[3]. Cette fenêtre apparaîtra :
Vous pourrez alors choisir la position et la taille du tableau de bord, activer les options Masquage automatique et Afficher les boutons de masquage, ainsi que rajouter des flèches sur les boutons de masquage. Ces dernières permettent de cacher le tableau de bord d'un coté ou de l'autre de l'écran par rétraction. L'onglet Arrière-plan permet de choisir un autre type de fond d'écran, en choisissant une autre couleur ou une image.
Dans le tableau ci-dessous, nous listons quelques-uns des boutons et mini-applications les plus intéressants que vous pourrez placer sur le tableau de bord GNOME. Vous pourrez facilement les rajouter ou les enlever à souhait, tel qu'expliqué dans la section la section intitulée “Configurer le tableau de bord”.
Le bouton de permet de mettre fin à votre session, que ce soit parce que vous avez fini votre journée de travail, que vous souhaitiez laisser la place à quelqu'un d'autre, etc. Si vous cliquez dessus, un écran de confirmation apparaîtra, et vous aurez la possibilité de sauvegarder la session en cours. Cette option permet de sauvegarder l'état actuel de la session (la liste des applications en cours et leur état) de sorte qu'à la prochaine connexion, vous retrouviez la même session. Après avoir cliqué sur , GNOME fermera toutes vos applications et l'écran de connexion apparaîtra.
Vous pouvez avec ce bouton. Pour le déverrouiller, vous devez entrer votre mot de passe. Cela écarte la déplaisante surprise de voir quelqu'un d'autre en train de lire votre courrier ou modifier la configuration de votre machine lorsque vous êtes absent.
Le Sélecteur d'agencement clavier permet de changer la configuration du clavier utilisé, et prend en charge de nombreuses langues, de l'allemand au yougoslave. Si vous êtes trilingue, vous pouvez facilement sélectionner, par exemple, le français, l'anglais et l'espagnol comme langues principales de clavier. Le drapeau (Québec sur notre exemple) représente la langue que vous utilisez actuellement. Il suffit de cliquer sur l'icône pour changer la configuration du clavier. Pour ajouter ou modifier une langue, faites un clic droit sur l'icône et choisissez Préférences.
Notez que pour l'instant, le sélecteur d'agencement clavier ne fonctionnera correctement que si les langues choisies utilisent le même ensemble de caractères que la langue principale (celui choisi pendant l'installation ou lors de la connexion). Par exemple, si la langue par défaut est l'anglais, vous pourrez utiliser les claviers français ou espagnol, mais pas les russe ou grec puisqu'ils utilisent un autre jeu de caractères. Ainsi, si vous avez besoin de taper en russe, vous devrez sélectionner le clavier russe mais aussi changer la langue par défaut (locale). Vous pouvez faire cela en lançant localedrake depuis la ligne de commande, ou par l'entremise des menus + -> .
La mini-application Charge moyenne indique l'état de charge de votre processeur. Si vous le voyez augmenter et devenir entièrement bleu, cela peut signifier qu'une application délire...
Pour insérer cette applet, faites un clic droit sur le tableau de bord, et choisissez + -> .
Il permet de séparer vos tâches de travail comme si vous disposiez de plusieurs bureaux (on les appelle également «bureaux virtuels», voir la section intitulée “Bureaux virtuels”). Par exemple, vous pouvez placer toutes les applications Internet sur le premier espace, les programmes de bureautique sur le second, et ainsi de suite. Il y a quatre espaces de travail par défaut, mais vous pouvez en ajouter autant que nécessaire. Il est cependant recommander de ne pas en abuser afin de ne pas utiliser trop de ressources système.
Pour afficher le dialogue de propriétés des espaces de travail, faites un clic droit sur le sélecteur d'espaces de travail, et choisissez dans le menu qui apparaît.
[3] Il peut s'avérer difficile de cliquer sur la barre si la Liste des fenêtres prend toute la place... Il suffit alors de cliquer sur le bord de la Liste des fenêtres et de la faire glisser vers la droite. Si vous n'y arrivez pas, vous devrez «déverrouiller» la Liste des fenêtres. Faites un clic droit sur la Liste des fenêtres et sélectionnez l'option Déverrouiller.